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DiRT Rally 2.0

Test de DiRT Rally 2.0 (PC, PS4, Xbox One)

Ce test a été réalisé à partir d’une version physique sur PlayStation 4.

La tartinade de gadoue

Les premières spéciales dans ce second volet nous mettent tout de suite dans le bain. Une course de terre, sous la pluie et dans la pénombre. Un trio explosif qui met d’emblée l’ambiance au regard de l’exigence des Dirt Rally. Qui plus est, on comprend que la spéciale ne dure pas dans les trois minutes comme d’accoutumée dans les jeux de rally classiques, mais que l’on va directement jouer dans le réalisme à outrance avec un chrono à battre de 11 minutes. Oui, bienvenue dans DiRT Rally 2.0 !

Alors pointons du doigt les deux premières choses qui frappent et qui sont les deux principaux défauts de cet épisode : son aspect graphique et le retour de force du volant. Tout d’abord en ce qui concerne le premier point, ce DiRT Rally 2.0 est certes plus joli que le premier épisode mais reste tout juste dans la moyenne. On peut remarquer sur les versions consoles des textures quelque peu baveuses et des effets qui manquent de finesse. L’exemple le plus flagrant vient de cette pluie donnant l’impression de traverser le sol. Quant au second point, c’est simple : on n’a quasiment aucun ressenti au volant peu importe la surface. Que ce soit sur terre, sur le bitume ou sur les graviers, aucune résistance ne vient perturber nos mains. Heureusement, un patch pourrait régler ce souci, mais pour une simulation de course, ça fait un peu mal.

Casque bleu

DiRT Rally 2.0 est surtout un épisode qui s’avère plus accessible pour les néophytes. Déjà rien que dans les menus, chaque mode est présenté de manière plus claire et moins austère que par le passé. Le soft propose un mode campagne assez classique, mais s’avère suffisamment prenant grâce à l’ajout de la licence officielle du rallycross. Seul petit bémol : la longueur des qualifications qui nous obligent à jouer quatre fois la course avant de commencer les phases éliminatoires. Un peu redondant donc. Autre particularité qui va aider les nouveaux arrivants : la jouabilité à la manette. DiRT Rally premier du nom n’était pas vraiment facile à appréhender sans un véritable volant. Ce deuxième épisode arrive enfin à proposer quelque chose de facile à jouer. Peu importe que l’on soit avec une vieille cylindrée sur de la terre, avec une Mustang survireuse sur du bitume ou avec une puissante Audi S1 Quattro du feu-groupe B, il sera bien plus aisé de manier ce beau petit monde sans volant.

C’est finalement avec nos oreilles que l’on prend le plus de plaisir avec ce DiRT Rally 2.0. Si notre copilote en version française donne l’impression qu’il va se jeter sous un pont dès la fin de la spéciale, on a ici l’une des plus belles retranscriptions de moteur dans un jeu de course. Que ce soit en vue intérieur ou à l’extérieur, c’est un véritable plaisir pour nos cages à miel. On entend ainsi le son se distordre ou raisonner en fonction du terrain, que l’on passe dans un petit village ou dans un tunnel. Dans l’habitacle, le son étouffé du moteur nous autorise à entendre les différents gravillons taper dans notre carlingue à chaque embardée ou petit drift. Bref, le point fort du titre. Dommage que le contenu soit malheureusement assez classique avec sa campagne archi-revue, un multijoueur qui n’apporte pas grand chose au genre et des défis hebdomadaires pour essayer de faire perdurer le plaisir.

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